MONIQUE DAGNAUD, LA TEUF

Une fois n'est pas coutume, il me faut ici présenter une «contre-référence». En réalité, utiliser le terme de «contre-référence» tient de la langue de bois. Ce livre m'a fait rougir, fulminer, crier, j'ai passé des nuits blanches à préparer des réponses belliqueuses (et jamais envoyées) à son auteur. Une chose est sure: Monique Dagnaud n'a jamais dansé jusqu'au lever du soleil, elle n'a jamais goûté au plaisir délicieux du tourbillon psychédélique, elle ne sait pas que la fête peut être un acte politique perpétré par des jeunes en pleine possesions de leurs moyens intellectuels et pas victimes d'une société qui les dépasse. Son «essai» tient plus du rapport de santé public clairement orienté administration Sarkozy que des sciences sociales. Un seul conseil, ne le lisez pas ou alors en toute connaissance de cause.
Et surtout volez-le. Rien que la couverture vaut le détour: bienvenue dans la fête, le monde des jeunes déchets sociaux. Voici quelques-unes des perles de ce pamphlet bien pensant.